Démission d’un ministre de la Justice et après…

DÉMISSION DU MINISTRE DE LA JUSTICE.

On ne peut que saluer ce geste si rare en politique… Pourtant admettre sa responsabilité devrait être l’Alpha et l’Omega de la politique.

Rappelez vous Jean Gol démissionne parce que C.F. Nothomb, ministre de l’intérieur au moment de la catastrophe du Heysel qui causa 32 morts, refusait de le faire, n’acceptant pas sa responsabilité pourtant en charge de la sécurité des événements.

Nous savons aujourd’hui qu’un substitut n’a pas exécuté la demande d’extradition sollicitée par la Tunisie, s’agissant de l’assassin qui avait été condamné à 26 ans de prison dans son pays…. Pourquoi ?

Il a été précisé que ce substitut a eu à examiner 31 demandes d’extradition, il les a toutes exécutées sauf une, celle du criminel ! Pourquoi ?

Le ministre démissionne… Bravo ! mais qu’en est-il du procureur du roi qui est le patron du parquet…. Chargé de gérer cette institution capitale puisqu’elle poursuit les crimes et les délits au nom du peuple belge ?

N’êtes vous pas impressionné par le fait qu’il n’y ait pas depuis ces 50 dernières années UN dossier judiciaire important qui ne recèle des erreurs graves, des manquements ou des fautes dans le chef de l’administration de la Justice. Deux exemples, Julie et Melissa, l’affaire Dutroux et le dossier de la Société générale qui entraîna lui aussi quelques démissions, y compris cette fois de magistrats et conduisit un peu plus tard, un fonctionnaire, le Premier président de la Cour de cassation à traiter le gouvernement belge de gouvernement voyou.

Ne peut-on conclure, comme le disent certains magistrats que la Justice est l’homme malade de l’administration belge, que la cause de sa maladie c’est l’opacité de ses procédures, c’est l’absence de véritable contrôle démocratique sur son fonctionnement. Posez-vous la question du rôle, des décisions du Conseil supérieur de la magistrature, de leurs suivi etc.

Casamayor, magistrat écrivant sous ce pseudonyme n’a-t-il pas écrit qu’il est étrange d’avoir donné le nom d’une vertu, la Justice, à une administration. C’est aussi mon avis et ma vive inquiétude dans la mesure où la Justice est le pilier central de toute démocratie.

3 réponses à “Démission d’un ministre de la Justice et après…

  1. Merci, Merry…
    Tu comprends peut-être mieux ma colère de début 2022.

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  2. Yvan

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  3. Bien sûr ! Bien cordialement

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