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Le chaos de l’Enseignement communal jettois rejaillit dans la presse !

Ce matin, la D.H. publie un article (Rififi à l’école Van Helmont (27/06/2012)) concernant les constatations faites par une maman dans l’une des écoles jettoises.

Il est significatif que ce qu’elle met en avant recoupe exactement les constats que je fais depuis maintenant trois ans.

Que dit cette maman ?

–     Pas de contacts avec la commune !

–     Voyage scolaire trop cher !

–     Hygiène des toilettes déplorable !

–     Manque de communication entre les directions, les enseignants et les parents !

Faut-il rappeler que dès mon retour à la commune de Jette en qualité d’échevin de l’Enseignement, j’ai exigé :

–     Que la sécurité incendie dans les établissements scolaires soit enfin conforme à la Loi, ce qui n’était absolument pas le cas.

–     Que les écoles suivent à la lettre les prescriptions du médecin inspecteur en matière d’hygiène et que, notamment les WC, soient régulièrement nettoyés et désinfectés de façon précise et non avec quelques gouttes de Dethol.

De façon systématique, on a refusé de suivre mon avis, et on a même interdit aux directions d’écoles d’utiliser l’eau de javel que j’avais décidé de payer à titre personnel.

J’organisais des réunions de directions d’écoles tous les mois, mais, depuis que j’ai quitté l’Echevinat de l’Enseignement, il n’y en a eu qu’une ou deux.

Mais il y a autre chose de remarquable dans cet article, c’est le silence de l’ «échevin de l’Enseignement» qui, curieusement,  fait répondre un fonctionnaire !

Quel courage !

Celui-ci, qu’on dit très proche de l’échevin, mériterait le premier prix de la langue de bois.

Autrement dit, la maman est renvoyée à ses chères études, et son enfant va changer d’établissement.

Cet exemple, comme celui du mini CEB, éclairent le profond désarroi dans lequel se trouvent les Directions, les enseignants et, bien sûr, les parents.

Les premières victimes sont évidemment nos enfants qui sont totalement négligés, mais à qui on fait subir :

–      l’augmentation du prix des transports,

–     l’augmentation du prix des repas scolaires,

–     l’augmentation du prix  des garderies.

Tout cela dans un climat de plus en plus malsain.

Triste bilan pour ce qui devrait être la priorité absolue de tous, c’est-à-dire l’Enseignement… donc, notre avenir !

merry_hermanus@yahoo.com

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Ce CPAS qu’il faut détruire !

Dans l’antiquité, Cicéron commençait tous ses discours par « Il faut détruire Carthage ! ».

Le mot d’ordre de Doyen et consorts, c’est qu’il faut détruire le CPAS  et annuler au maximum les aides apportées.

Pourquoi ?

Parce que le CPAS a eu l’énorme malchance d’être dirigé par deux mandataires socialistes de grande qualité.

Depuis une douzaine d’années, le CPAS organisait chaque année une « Journée Portes Ouvertes ».

Les habitants de la commune pouvaient visiter les lieux, mais surtout, bénéficier de toute une série d’activités, partager des repas multiculturels, visiter des expositions et écouter différents artistes.

Toutes ces manifestations étaient organisées par le personnel du CPAS et les assistés sociaux.

C’était une journée de convivialité, de chaleur humaine et de fraternité.

C’était une journée de ce qu’on appelle maintenant de « fiertés ».

C’était une journée ou on n’était plus un « assisté social », mais un citoyen, avec toute sa valeur humaine et sa richesse intérieure.

C’était une journée où on voyait la fierté des mamans qui avaient préparé les repas.

C’était une journée où on entendait des artistes soutenus par le CPAS qui nous montraient la profondeur de leur âme. Je n’oublierai jamais le son de certaines flûtes arméniennes qui vous déchirait le cœur.

C’était une journée où certains membres du personnel du CPAS nous révélaient leur talent de chanteur ou d’animateur.

C’était une journée où, subitement, on découvrait qu’un assisté social était aussi un artiste peintre qui projetait dans ses œuvres toutes ses émotions, toute sa valeur, toute sa richesse.

C’était une journée où on pouvait voir un Receveur du CPAS animer des ateliers avec des enfants.

C’était une journée animée par la joie, le sourire,  et ce bruit magnifique qu’est le rire des enfants.

Et bien, Hervé Doyen et sa nouvelle Majorité ont tout enterré sous les intérêts d’une politique médiocre et méprisable !!!

Ces « Journées Portes Ouvertes » n’auront plus lieu !

Plus d’exposition de peinture !

Plus de repas multiculturels !

Plus de chants folkloriques !

Plus de voix pour les artistes !

Plus de rires des enfants !

Tout cela est effacé, éteint et ce, pour des raisons d’une médiocrité politique incroyable.

Cette suppression est d’autant plus scandaleuse que cette Journée ne coûtait rien à la collectivité.  Elle était entièrement subsidiée.

Quel contraste avec la multiplicité des fêtes organisées par le Bourgmestre avec l’argent de la commune bien sûr.

Quel contraste avec les formations que s’offrent des échevins aux frais de la commune bien sûr.

Quel contraste avec les couteux caprices de l’échevin Leroy qui s’offre des fresques pour 200.000 euros aux frais de la commune bien sûr.

Quel contraste avec les voyages organisés au Maroc pour un projet dont les qualités et les objectifs sont parfaitement discutables.

Il est vrai que le grand ami du Bourgmestre Doyen, le responsable de l’Atelier 340, avait considéré les artistes du CPAS avec un mépris teinté de racisme social et ethnique.

Il est vrai aussi que les deux Présidents du CPAS qui se sont succédés ont l’immense défaut, d’une part, d’être socialistes, mais surtout, d’aimer les gens et de tenter à toute force de leur venir en aide.

Une fois de plus, nous sommes là confrontés à une stratégie politique d’Hervé Doyen qui n’a qu’un but, chasser de la commune les personnes en difficulté sociale et économique, et parce que, pense t’il, elles auraient peut-être l’horrible idée de voter socialiste !!!

Comment est-il possible de tomber à un tel niveau de médiocrité ?

Il est normal, en Démocratie, d’avoir des options différentes, d’en débattre, et, même, d’en discuter vivement.  Mais faire de la politique en sacrifiant les plus déshérités d’entre nous est vraiment un « crime moral ».

merry_hermanus@yahoo.com
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