Archives de Tag: exposition

Nouveau cadeau à l’Atelier 340 avec l’argent des Jettois.

Le Collège, sous la présidence de Doyen-Pinocchio, a fait un nouveau cadeau à son copain (vous savez, celui qui, depuis douze ans, ne paye pas ses taxes) de l’Atelier 340 !

Une paille !

Un petit rien du tout !

Surtout qu’il ne coûte rien quand il s’agit de l’argent des Jettois qui, comme vous le savez, ont été plongés, par cette Majorité, dans un véritable enfer fiscal.

Il n’y a que Doyen-Pinocchio qui, apparemment, ne s’aperçoit pas que certains retraités doivent payer plus d’impôt cadastral que le montant de la pension qui leur est versée !

Mais il est quand même comique de lire les considérants qui tentent, avec une hypocrisie consommée, de justifier ce subside.

Je vous invite à les lire très attentivement, et vous rirez… jaune en sachant que depuis douze ans, cette ASBL viole la Convention qui la lie à la commune. Sur aucun des points, elle n’est respectée. Sans bien sûr que Doyen-Pinocchio ou son poisson pilote, l’inquiétant échevin Leroy, n’y trouvent à redire.

C’est sans doute avec cet argent, l’argent des Jettois, qu’a été organisée l’étonnante exposition sur la fresque, vous vous rappelez, la fresque qui a coûté 154.000 euros TVA comprise ?

L’Atelier 340 a donc organisé une exposition sur « les porte-plumes » !!!

Allez, devinez ! Combien y avait-il de participant à l’inauguration ?

Celui qui aura deviné aura gagné… un porte-plume bien sûr.

Et bien, il y avait en tout et pour tout … 14 personnes !!!!

Voilà de quelle façon, avec un cynisme et un mépris absolus, on continue à alimenter une ASBL qui, par deux fois, a fait l’objet  d’une décision de justice visant à la dissoudre.

Une ASBL dont le rapport d’audit affirment qu’elle a 1.083.000 euros de dettes.

Une ASBL qui a été attaquée en justice à de nombreuses reprises par ses propres employés … qui n’étaient pas payés !

Une ASBL qui, par ailleurs, a été autorisée, comme au Moyen-Age, à payer deux années de loyer en nature !

Le Ministère de la Communauté française et la COCOF ont supprimé tous leurs subsides étant donné la gestion catastrophique de l’Atelier 340.

Etc…

Mais attention, une mère de famille qui a 50 euros de retard pour le payement de garderies ou de repas de ses enfants sera, elle, envoyée devant les Tribunaux !!!

Voilà comment cela se passe à Jette sous le règne de Doyen-Pinocchio.

merry_hermanus@yahoo.com

Suivez le PS de Jette sur Facebook et cliquez J’Aime pour devenir fan

Excellentes nouvelles des écoles pour le Nord-Ouest de Bruxelles… Mais dans quel délai !

En ouvrant, comme chaque matin, le « Soir », je bondis de joie en lisant l’article de M. De Mulenaere qui nous apprend que 4.151 nouvelles places vont être créées essentiellement dans le Nord-Ouest de Bruxelles.

L’initiative prise, notamment, par Charles Picqué, en concertation avec la Communauté française, doit évidemment être chaleureusement saluée. Elle permet bien des espoirs.

Il est vrai, cependant, comme le dit le Ministre-Président de la Région bruxelloise, que nous sommes engagés dans une course de vitesse.

Mais on peut se poser la question de savoir pourquoi on commence à courir si tard !

L’exemple jettois permet de mesurer de façon précise les difficultés auxquelles on se heurte en matière de bâtiments scolaires.

En effet, j’observe que 270 places sont prévues à l’école du Poelbos.

Il faut savoir que cette école est constituée de deux types de bâtiments.

Les premiers sont des anciens dortoirs construits pour l’Exposition de 1958 ! Oui, oui, vous avez bien lu, l’Exposition de 1958.

Ces bâtiments à l’origine provisoires ont donc, au minimum, 52 ou 53 ans !

Malgré de nombreux entretiens, ils sont dans l’état qu’on peut deviner et posent différentes questions que je crains de formuler trop précisément.

Les autres bâtiments sont plus récents, mais ont plus de 20 ans, et n’étaient, en réalité, que provisoires.

En 1993, étant échevin de l’Enseignement, j’avais entamé la rénovation de cette école. Je veux rappeler que Jean-Louis Thys et moi-même avons, en moins de dix ans, obtenu plus de 750 millions d’anciens francs belges de subsides pour construire ou rénover des écoles communales jettoises… C’était le bon temps.

J’entretenais d’excellentes relations avec le Fonds des Bâtiments scolaires et avec les différents ministres de l’Education Nationale qui se sont succédé.

Je suis donc bien placé pour mesurer les obstacles à surmonter et le temps qu’il faut pour faire sortir de terre ou rénover une école.

L’exemple jettois de l’école du Poelbos est plus que parlant.

Sous l’ancienne Législature, un nouveau projet de rénovation avait été mis en chantier mais il était à ce point surdimensionné qu’on savait à l’avance qu’il ne pourrait pas être subsidié, et que, par ailleurs, il était clair que la commune ne pourrait pas le financer !

Ce projet, qui était fait beaucoup plus dans l’intérêt des cures de jour que dans celui de l’enseignement, aurait coûté entre 12 et 16 millions d’euros selon les options !!!

L’architecte a été payé… et le projet a été mis à la poubelle !!!

Encore un bel exemple du gaspillage jettois !

Redevenant échevin, j’ai donc tenté de faire redémarrer le projet sur des bases tout à fait raisonnables.

Or, nous étions, là, à la fin 2007.

J’apprends que le projet a, à nouveau, été bloqué !

La première tentative de rénovation que j’avais faite avec Jean-Louis Thys avait démarré en 1993. Nous sommes en 2011 !!!

Or, que se passe t’il ?

Il est évident, et tous les chiffres le prouvent, que les jeunes ménages disposant de revenus du travail, ayant des enfants en âge de scolarisation, votent avec leurs pieds !!! Ils quittent purement et simplement la Région.

Or, ce sont ces jeunes ménages de classe moyenne qui constituent l’essentiel de l’assiette fiscale de la Région. On a assisté d’ailleurs, au cours des dix dernières années, à un effondrement considérable de celle-ci.

Jette est malheureusement la deuxième commune sur 19 où cet effondrement a été le plus important.

Cet exode des classes moyennes jeunes est une évidence lorsqu’on parcourt les excellentes statistiques fournies par les services de la Région.

On peut d’ailleurs se poser la question de savoir pourquoi cette explosion démographique annoncée depuis longtemps, (voir les importants articles de François Robert dans le « Soir ») n’a pas conduit à la prise de mesures beaucoup plus urgentes en matière de constructions scolaires.

Je le répète, l’annonce qui est faite est formidablement positive.

Mais elle ne sera pas suffisante, car les procédures de subsidiations et d’Urbanisme sont à ce point lentes et contraignantes dans la Région qu’il faudra au minimum 5 à 6 ans pour voir sortir de terre les premières écoles.

Je plaide donc pour que, d’urgence, la Région et la Communauté mettent en place des procédures dérogatoires aux règles communes en matière de subsidiations et d’Urbanisme.

Si cela ne devait pas être fait, l’objectif serait raté.

J’ai connu un temps où on se battait entre enseignement libre et enseignement communal pour attirer des élèves, et où, en tant qu’échevin de l’Enseignement, je faisais de la publicité, en ce compris dans les communes qui nous sont périphériques.

Il y a urgence !

La situation s’est inversée. On rejette les enfants à scolariser, ce qui est évidemment effarant !

Si les procédures ne sont pas modifiées, les jeunes ménages avec enfants continueront à s’évader de Bruxelles pour rejoindre des régions où leurs enfants pourront être scolarisés dans de bonnes conditions, ce qui, malheureusement, chacun le sait, n’est plus le cas dans la région de Bruxelles.

merry_hermanus@yahoo.com

Ce CPAS qu’il faut détruire !

Dans l’antiquité, Cicéron commençait tous ses discours par « Il faut détruire Carthage ! ».

Le mot d’ordre de Doyen et consorts, c’est qu’il faut détruire le CPAS  et annuler au maximum les aides apportées.

Pourquoi ?

Parce que le CPAS a eu l’énorme malchance d’être dirigé par deux mandataires socialistes de grande qualité.

Depuis une douzaine d’années, le CPAS organisait chaque année une « Journée Portes Ouvertes ».

Les habitants de la commune pouvaient visiter les lieux, mais surtout, bénéficier de toute une série d’activités, partager des repas multiculturels, visiter des expositions et écouter différents artistes.

Toutes ces manifestations étaient organisées par le personnel du CPAS et les assistés sociaux.

C’était une journée de convivialité, de chaleur humaine et de fraternité.

C’était une journée de ce qu’on appelle maintenant de « fiertés ».

C’était une journée ou on n’était plus un « assisté social », mais un citoyen, avec toute sa valeur humaine et sa richesse intérieure.

C’était une journée où on voyait la fierté des mamans qui avaient préparé les repas.

C’était une journée où on entendait des artistes soutenus par le CPAS qui nous montraient la profondeur de leur âme. Je n’oublierai jamais le son de certaines flûtes arméniennes qui vous déchirait le cœur.

C’était une journée où certains membres du personnel du CPAS nous révélaient leur talent de chanteur ou d’animateur.

C’était une journée où, subitement, on découvrait qu’un assisté social était aussi un artiste peintre qui projetait dans ses œuvres toutes ses émotions, toute sa valeur, toute sa richesse.

C’était une journée où on pouvait voir un Receveur du CPAS animer des ateliers avec des enfants.

C’était une journée animée par la joie, le sourire,  et ce bruit magnifique qu’est le rire des enfants.

Et bien, Hervé Doyen et sa nouvelle Majorité ont tout enterré sous les intérêts d’une politique médiocre et méprisable !!!

Ces « Journées Portes Ouvertes » n’auront plus lieu !

Plus d’exposition de peinture !

Plus de repas multiculturels !

Plus de chants folkloriques !

Plus de voix pour les artistes !

Plus de rires des enfants !

Tout cela est effacé, éteint et ce, pour des raisons d’une médiocrité politique incroyable.

Cette suppression est d’autant plus scandaleuse que cette Journée ne coûtait rien à la collectivité.  Elle était entièrement subsidiée.

Quel contraste avec la multiplicité des fêtes organisées par le Bourgmestre avec l’argent de la commune bien sûr.

Quel contraste avec les formations que s’offrent des échevins aux frais de la commune bien sûr.

Quel contraste avec les couteux caprices de l’échevin Leroy qui s’offre des fresques pour 200.000 euros aux frais de la commune bien sûr.

Quel contraste avec les voyages organisés au Maroc pour un projet dont les qualités et les objectifs sont parfaitement discutables.

Il est vrai que le grand ami du Bourgmestre Doyen, le responsable de l’Atelier 340, avait considéré les artistes du CPAS avec un mépris teinté de racisme social et ethnique.

Il est vrai aussi que les deux Présidents du CPAS qui se sont succédés ont l’immense défaut, d’une part, d’être socialistes, mais surtout, d’aimer les gens et de tenter à toute force de leur venir en aide.

Une fois de plus, nous sommes là confrontés à une stratégie politique d’Hervé Doyen qui n’a qu’un but, chasser de la commune les personnes en difficulté sociale et économique, et parce que, pense t’il, elles auraient peut-être l’horrible idée de voter socialiste !!!

Comment est-il possible de tomber à un tel niveau de médiocrité ?

Il est normal, en Démocratie, d’avoir des options différentes, d’en débattre, et, même, d’en discuter vivement.  Mais faire de la politique en sacrifiant les plus déshérités d’entre nous est vraiment un « crime moral ».

merry_hermanus@yahoo.com
Share