On est incorrigibles… ou incapables de faire autre chose que de jeter l’argent des Jettois et de faire des cadeaux qui ne coûtent évidemment pas cher … quand ce sont les autres qui payent.
Pour rappel, sur trois ans, l’augmentation de l’impôt cadastral aura coûté aux ménages jettois plus de trois millions d’euros !
N’empêche !
En avril, nouveau cadeau à la « danseuse » particulière de Doyen et Leroy : l’Atelier 340 ! Un petit 30.000 euros ! Une paille ! Rien !
Comme on le sait, cette curieuse ASBL qui ne respecte pas, depuis onze ans, ses obligations à l’égard de la commune, qui ne paye pas ses impôts, qui a pour 1.080.000 euros de dettes, etc, reçoit donc 30.000 euros dans le cadre, accrochez-vous, de la « Promotion de la diversification de l’offre culturelle sur la commune de Jette » !!!
Magnifique non !
Fantastique !!! Il fallait vraiment l’inventer lorsqu’on sait ce que fait réellement l’Atelier 340 !!!
Malheureusement, les gens qui sont en recherche d’emploi, ceux qui connaissent d’énormes difficultés sociales n’ont pas cette chance. Pour eux, pas de « diversification de l’offre culturelle » !!!
En juin, le bien nommé échevin Leroy fait un cadeau : 7.500 euros de subsides à une ASBL dont l’objectif…accrochez-vous, a pour vocation la volonté de réunir des personnes de tous horizons et de toutes cultures en favorisant des échanges interculturels multilingues !!!
Magnifique non ! Fallait le trouver ! Qu’en termes élégants ces choses-là sont dites…
Mais de toute façon, c’est l’argent du cochon de contribuable jettois, donc… on s’en fout !!!
Un petit cadeau par-ci, un petit cadeau par là, cela pourra toujours aider lors d’une élection particulièrement indécise.
Du beurre dans les épinards
– Le Collège rencontre les représentants des Fabriques d’églises, mais non pas dans la commune, mais au restaurant, c’est plus sympathique. Soit 650 euros à charge du contribuable !
– L’Echevin de l’Enseignement, qui n’a rencontré que deux fois en trois ans les directeurs d’écoles leur offre à déjeuner. Sympathique non avant la campagne électorale ? 400 euros à charge du contribuable jettois… Mais on s’en fout !!!
Il ne viendrait évidemment jamais à l’esprit de Doyen-Pinocchio ou du très curieux échevin Leroy, qui pourtant bénéficient de frais de représentation et d’un traitement confortable, de faire ces invitations à leurs frais ! Non, dans ce monde-là, cela ne se fait pas. Il faut avant tout vivre sur la bête, c’est-à-dire aux frais des Jettois !
– Encore et toujours SIDI BIBI : Alors qu’il a été totalement démontré, photos à l’appui, par le conseiller communal Jean Werrie qui a été sur place, que le projet Sidi Bibi était totalement nul, on envoie à nouveau une mission, on se demande bien pourquoi, dont le coût total dépasse les 6.700 euros !!! Mais pas d’importance, c’est évidemment le contribuable jettois qui paye.
– Je passe évidemment sur toutes les inaugurations et fêtes diverses dont le seul but n’est évidemment que de faire de la propagande électorale. J’épingle cependant la curieuse « fête » « Carrefour Afrique » qui, curieusement, se déroulera un mois avant les élections. Bien entendu, cette « fête » n’a jamais eu lieu auparavant, et seul un esprit pervers pourrait y voir une quelconque relation avec le scrutin communal. Soit, de nouveau, 5.000 euros à payer par le contribuable jettois.
Voilà un tout petit florilège de la façon dont sont utilisés les impôts de nos concitoyens alors même que la commune de Jette est, depuis 2004, sous transfusion massive d’argent venant de la Région. (Plus de cinq millions d’euros par an au total !!!).
Ces quelques décisions représentent, au total, 50.250 euros, montant qui trouverait évidemment à s’employer avec efficacité pour aider les Jettois en recherche d’emploi ou en grande difficulté sociale. Mais ces gens-là, évidemment, n’intéressent ni Doyen/Pinocchio ni Leroy car, d’après eux, c’est un public qui …vote mal !!!
Il est effarant de constater que, décidément, Doyen-Pinocchio et son comparse Leroy sont incorrigibles… ou paniqués, espérant encore, avec ces dépenses somptuaires, faire croire qu’à Jette, tout va bien, que l’argent peut être dépensé n’importe comment… et qu’il leur restera quelques électeurs.
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Gang des Vieux en Colère ! Ce 16 avril 2018, Place de la Liberté à 15h00
Il y a peu, émergeant d’un sommeil réparateur, une pensée me vint : « la retraite c’est agréable mais ça ne dure pas… voilà l’ennui. »
Pensée égoïste, car la vérité est pour beaucoup bien différente. La retraite est souvent un calvaire. Notre combat est celui des valeurs… des valeurs et de la transmission. C’est pour nos successeurs, les futures générations, nos enfants que nous sommes ici présents. Car la retraite qui, pour beaucoup, n’est que le couloir de la mort, est aussi un enfer avant le trépas, elle a souvent un horrible compagnon, du genre de celui qui ne fait pas crédit, j’ai nommé la misère.
Une pauvreté qui, le plus souvent, s’ajoute à la découverte inattendue d’un corps, le sien, qui décide, passé un certain cap, de ne plus vous servir, de faire des siennes, regimbe, grince, plie, s’enflamme, se gonfle ici ou là d’une saloperie de tumeur ou se racrapote. On découvre alors les joies de l’hôpital, les médecins, les médicaments aux goûts et aux noms barbares… tout ça coûte énormément d’argent… chose fort rare lors de la pension. Pas d’exception, nous sommes tous et toutes atteints d’une maladie mortelle, la vieillesse !
Au cœur de la résistance à l’occupant nazi, des femmes et des hommes de toutes tendances, des libéraux, des catholiques, des socialistes, des communistes ont voulu changer le monde, changer la vie… peut-être pas faire chanter tous les lendemains mais au moins rendre ceux-ci moins difficiles. Ainsi fut mis sur pied notre système de sécurité sociale. L’un de ses piliers essentiels est la pension.
Ces pères fondateurs ont voulu, sortant de l’épreuve où le monde a failli basculer dans l’horreur nazie, installer une solidarité entre les actifs et les retraités, c’est le système par répartition, celui que l’actuel gouvernement essaye à grands renforts de coups de haches de démanteler. Oh ! bien sûr, ils ne l’avouent pas comme cela, leurs vérités sont construites d’immenses mensonges. Ils essayent de nous faire croire que l’eau ne mouille pas, et que les amputations successives du système construit patiemment au fil des ans, ne détruiront pas la solidarité inhérente au système actuel.
L’enjeu est en réalité bien plus vaste, bien plus global. En réalité, ces gens-là veulent nous faire basculer dans une autre société, une société d’où la solidarité aura disparu et où pour citer un vieil emmerdeur barbu « nous nagerons alors dans les eaux glacées du calcul égoïste » On nous dit que la sécurité sociale, les pensions coûtent trop cher aujourd’hui et seront impayables demain ! Vieux truc politique… foutre la trouille aux petits épargnants… la rente est en danger disait-on déjà au XIXème siècle à la veille des bouleversements révolutionnaires de 1830, 1848 et 1871.
Il y a deux ans, un économiste profita de sa médiatisation, cette fausse monnaie de la gloire, pour se fendre d’un article où il expliqua le plus calmement du monde, avec la sérénité des bourreaux se croyant au service du bien et de l’ordre, qu’il ne fallait plus rembourser les opérations et prothèses de la hanche ou du col du fémur pour les patient au-delà de 80 ans… trop cher pour la Sécu ! Ceux qui pouvaient payer, pas de problème, on opère, on rafistole, on remet sur pied…
les pauvres plus la peine… coût excessif ! Voilà comment résonnent ces salauds ordinaires pour qui ne comptent que le fric, celui que l’on gagne, qu’on gagnera…ou qu’on n’a pas ! Au moins ce salaud-là avait la franchise d’affirmer ses conceptions, il n’avançait pas masqué comme le font nos actuels dirigeants.
Il y a 35 ans, je participais a des discussions concernant la privatisation de la CGER. Au fil des discussions certains, même à gauche, avaient déjà envisagé le passage au système de pension par capitalisation. Une banque-assurance, qui se voulait proche du PS avait déjà tout calculé, tout préparé pour être parmi les premiers à rafler la mise, à empocher le pactole. Heureusement, la raison, la volonté de maintenir la solidarité était apparue pour ce qu’elle est toujours, essentielle à notre système social, politique et civilisationnel. Car, il ne fait pas de doute que c’est vers une autre civilisation qu’on veut nous entraîner.
On veut faire de nos enfants des consommateurs lambda, des esclaves d’Uber, moderne ça… non ? Mais sans droit, sans moyen… sauf ceux qu’ils seront capables de se payer… les autres à la poubelle sociale. Pas question de comptabiliser les périodes de chômage… Faut être mobile… s’adapter… ou crever oui crever car comment vivre avec 800 ou 1000 euros si vous avez un loyer à payer… non ? Impossible il ne reste que le cimetière… et au plus vite.
Heureusement que nos gouvernants n’ont pas eu de formation d’ethnographe, sinon ils encourageraient les plantations de cocotiers pour y faire grimper les plus vieux alors que d’autres, les actifs, secoueraient vigoureusement le tronc pour faire tomber le retraité… plaff… un bruit mou, juteux de pastèque qui éclate et… plus de retraite à payer… plus un sou! Un miracle. Ou bien, la technique esquimaux, l’abandon sur la banquise de celle ou de celui qui n’est plus capable de chasser le phoque.
L’abandon, ça on connait déjà, pas sur la banquise mais dans des homes bien crapoteux, sentant la javel et le café de cantine, où des vieillards hallucinés attendent dans une totale solitude une mort trop longue à venir. Il faut d’ailleurs savoir que, déjà aujourd’hui, avant les changements mortifères qu’on nous prépare, un infime pourcentage des retraités peuvent encore payer le prix exigé par les CPAS pour avoir le droit de résider dans leurs homes. Dans l’un de ceux-ci que je connais bien, les gestionnaires hésitaient dernièrement à donner une aide à une vielle femme veuve récemment. L’un d’entre eux eut cette formule digne d’une réplique de Dickens : « Madame, soyez contente que l’on ne tienne pas compte du fait que votre alliance est en or et qu’on pourrait exiger que vous la vendiez ! » Moi, quand j’entends des horreurs pareilles, j’ai envie de tuer !
Quand j’aperçois Bacquelaine, l’ineffable ministre de la destruction des pensions, au profil de filochard sournois, je songe toujours à cette formule de Baudelaire : « c’est toujours chose intéressante que ce reflet de la joie du riche au fond de l’œil du pauvre. » Curieux que ces gouvernants-là aient oublié que les vieillards sont des femmes et des hommes de mémoires dont le cœur se brise mais ne vieillit jamais.
A Bacquelaine et ses semblables je dirai paraphrasant Corneille : « Ministre si mon visage/ a quelques traits un peu vieux/souvenez-vous qu’à mon âge, vous ne vaudrez guère mieux ! » Mais à tous ceux-là, se voulant réformateurs mais n’étant que des fossoyeurs qu’ils sachent que le droit de vivre, de vivre dignement ne se mendie pas… il se prend !
Hermanus Merry 16 Avril 2018
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