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Gang des Vieux en Colère ! Ce 16 avril 2018, Place de la Liberté à 15h00

Il y a peu, émergeant d’un sommeil réparateur, une pensée me vint : « la retraite c’est agréable mais ça ne dure pas… voilà l’ennui. »

Pensée égoïste, car la vérité est pour beaucoup bien différente. La retraite est souvent un calvaire. Notre combat est celui des valeurs… des valeurs et de la transmission. C’est pour nos successeurs, les futures générations, nos enfants que nous sommes ici présents. Car la retraite qui, pour beaucoup, n’est que le couloir de la mort, est aussi un enfer avant le trépas, elle a souvent un horrible compagnon, du genre de celui qui ne fait pas crédit, j’ai nommé la misère.

Une pauvreté qui, le plus souvent, s’ajoute à la découverte inattendue d’un corps, le sien, qui décide, passé un certain cap, de ne plus vous servir, de faire des siennes, regimbe, grince, plie, s’enflamme, se gonfle ici ou là d’une saloperie de tumeur ou se racrapote. On découvre alors les joies de l’hôpital, les médecins, les médicaments aux goûts et aux noms barbares… tout ça coûte énormément d’argent… chose fort rare lors de la pension. Pas d’exception, nous sommes tous et toutes atteints d’une maladie mortelle, la vieillesse !

Au cœur de la résistance à l’occupant nazi, des femmes et des hommes de toutes tendances, des libéraux, des catholiques, des socialistes, des communistes ont voulu changer le monde, changer la vie… peut-être pas faire chanter tous les lendemains mais au moins rendre ceux-ci moins difficiles. Ainsi fut mis sur pied notre système de sécurité sociale. L’un de ses piliers essentiels est la pension.

Ces pères fondateurs ont voulu, sortant de l’épreuve où le monde a failli basculer dans l’horreur nazie, installer une solidarité entre les actifs et les retraités, c’est le système par répartition, celui que l’actuel gouvernement essaye à grands renforts de coups de haches de démanteler. Oh ! bien sûr, ils ne l’avouent pas comme cela, leurs vérités sont construites d’immenses mensonges. Ils essayent de nous faire croire que l’eau ne mouille pas, et que les amputations successives du système construit patiemment au fil des ans, ne détruiront pas la solidarité inhérente au système actuel.

L’enjeu est en réalité bien plus vaste, bien plus global. En réalité, ces gens-là veulent nous faire basculer dans une autre société, une société d’où la solidarité aura disparu et où pour citer un vieil emmerdeur barbu « nous nagerons alors dans les eaux glacées du calcul égoïste » On nous dit que la sécurité sociale, les pensions coûtent trop cher aujourd’hui et seront impayables demain ! Vieux truc politique… foutre la trouille aux petits épargnants… la rente est en danger disait-on déjà au XIXème siècle à la veille des bouleversements révolutionnaires de 1830, 1848 et 1871.

Il y a deux ans, un économiste profita de sa médiatisation, cette fausse monnaie de la gloire, pour se fendre d’un article où il expliqua le plus calmement du monde, avec la sérénité des bourreaux se croyant au service du bien et de l’ordre, qu’il ne fallait plus rembourser les opérations et prothèses de la hanche ou du col du fémur pour les patient au-delà de 80 ans… trop cher pour la Sécu ! Ceux qui pouvaient payer, pas de problème, on opère, on rafistole, on remet sur pied…
les pauvres plus la peine… coût excessif ! Voilà comment résonnent ces salauds ordinaires pour qui ne comptent que le fric, celui que l’on gagne, qu’on gagnera…ou qu’on n’a pas ! Au moins ce salaud-là avait la franchise d’affirmer ses conceptions, il n’avançait pas masqué comme le font nos actuels dirigeants.

Il y a 35 ans, je participais a des discussions concernant la privatisation de la CGER. Au fil des discussions certains, même à gauche, avaient déjà envisagé le passage au système de pension par capitalisation. Une banque-assurance, qui se voulait proche du PS avait déjà tout calculé, tout préparé pour être parmi les premiers à rafler la mise, à empocher le pactole. Heureusement, la raison, la volonté de maintenir la solidarité était apparue pour ce qu’elle est toujours, essentielle à notre système social, politique et civilisationnel. Car, il ne fait pas de doute que c’est vers une autre civilisation qu’on veut nous entraîner.

On veut faire de nos enfants des consommateurs lambda, des esclaves d’Uber, moderne ça… non ? Mais sans droit, sans moyen… sauf ceux qu’ils seront capables de se payer… les autres à la poubelle sociale. Pas question de comptabiliser les périodes de chômage… Faut être mobile… s’adapter… ou crever oui crever car comment vivre avec 800 ou 1000 euros si vous avez un loyer à payer… non ? Impossible il ne reste que le cimetière… et au plus vite.

Heureusement que nos gouvernants n’ont pas eu de formation d’ethnographe, sinon ils encourageraient les plantations de cocotiers pour y faire grimper les plus vieux alors que d’autres, les actifs, secoueraient vigoureusement le tronc pour faire tomber le retraité… plaff… un bruit mou, juteux de pastèque qui éclate et… plus de retraite à payer… plus un sou! Un miracle. Ou bien, la technique esquimaux, l’abandon sur la banquise de celle ou de celui qui n’est plus capable de chasser le phoque.

L’abandon, ça on connait déjà, pas sur la banquise mais dans des homes bien crapoteux, sentant la javel et le café de cantine, où des vieillards hallucinés attendent dans une totale solitude une mort trop longue à venir. Il faut d’ailleurs savoir que, déjà aujourd’hui, avant les changements mortifères qu’on nous prépare, un infime pourcentage des retraités peuvent encore payer le prix exigé par les CPAS pour avoir le droit de résider dans leurs homes. Dans l’un de ceux-ci que je connais bien, les gestionnaires hésitaient dernièrement à donner une aide à une vielle femme veuve récemment. L’un d’entre eux eut cette formule digne d’une réplique de Dickens : « Madame, soyez contente que l’on ne tienne pas compte du fait que votre alliance est en or et qu’on pourrait exiger que vous la vendiez ! » Moi, quand j’entends des horreurs pareilles, j’ai envie de tuer !

Quand j’aperçois Bacquelaine, l’ineffable ministre de la destruction des pensions, au profil de filochard sournois, je songe toujours à cette formule de Baudelaire : « c’est toujours chose intéressante que ce reflet de la joie du riche au fond de l’œil du pauvre. » Curieux que ces gouvernants-là aient oublié que les vieillards sont des femmes et des hommes de mémoires dont le cœur se brise mais ne vieillit jamais.

A Bacquelaine et ses semblables je dirai paraphrasant Corneille : « Ministre si mon visage/ a quelques traits un peu vieux/souvenez-vous qu’à mon âge, vous ne vaudrez guère mieux ! » Mais à tous ceux-là, se voulant réformateurs mais n’étant que des fossoyeurs qu’ils sachent que le droit de vivre, de vivre dignement ne se mendie pas… il se prend !
Hermanus Merry 16 Avril 2018

Les « danseuses » de Doyen-Pinocchio et de Leroy… ou à quoi sert l’augmentation gigantesque des impôts à Jette !

On est incorrigibles… ou incapables de faire autre chose que de jeter l’argent des Jettois et de faire des cadeaux qui ne coûtent évidemment pas cher … quand ce sont les autres qui payent.

Pour rappel, sur trois ans, l’augmentation de l’impôt cadastral aura coûté aux ménages jettois plus de trois millions d’euros !

N’empêche !

En avril, nouveau cadeau à la « danseuse » particulière de Doyen et Leroy : l’Atelier 340 !    Un petit 30.000 euros ! Une paille ! Rien !

Comme on le sait, cette curieuse ASBL qui ne respecte pas, depuis onze ans, ses obligations à l’égard de la commune, qui ne paye pas ses impôts, qui a pour 1.080.000 euros de dettes, etc, reçoit donc 30.000 euros dans le cadre, accrochez-vous, de la « Promotion de la diversification de l’offre culturelle sur la commune de Jette » !!!

Magnifique non !

Fantastique !!! Il fallait vraiment l’inventer lorsqu’on sait ce que fait réellement l’Atelier 340 !!!

Malheureusement, les gens qui sont en recherche d’emploi, ceux qui connaissent d’énormes difficultés sociales n’ont pas cette chance. Pour eux, pas de « diversification de l’offre culturelle » !!!

En juin, le bien nommé échevin Leroy fait un cadeau : 7.500 euros de subsides à une ASBL dont l’objectif…accrochez-vous, a pour vocation la volonté de réunir des personnes de tous horizons et de toutes cultures en favorisant des échanges interculturels multilingues !!!

Magnifique non !  Fallait le trouver !  Qu’en termes élégants ces choses-là sont dites…

Mais de toute façon, c’est l’argent du cochon de contribuable jettois, donc… on s’en fout !!!

Un petit cadeau par-ci, un petit cadeau par là, cela pourra toujours aider lors d’une élection particulièrement indécise.

Du beurre dans les épinards

–       Le Collège rencontre les représentants des Fabriques d’églises, mais non pas dans la commune, mais au restaurant, c’est plus sympathique.  Soit 650 euros à charge du contribuable !

–       L’Echevin de l’Enseignement, qui n’a rencontré que deux fois en trois ans les directeurs d’écoles leur offre à déjeuner.  Sympathique non avant la campagne électorale ?  400 euros à charge du contribuable jettois… Mais on s’en fout !!!

Il ne  viendrait évidemment jamais à l’esprit de Doyen-Pinocchio ou du très curieux échevin Leroy, qui pourtant bénéficient de frais de représentation et d’un traitement confortable, de faire ces invitations à leurs frais ! Non, dans ce monde-là, cela ne se fait pas. Il faut avant tout vivre sur la bête, c’est-à-dire aux frais des Jettois !

–       Encore et toujours SIDI BIBI : Alors qu’il a été totalement démontré, photos à l’appui, par le conseiller communal Jean Werrie qui a été sur place, que le projet Sidi Bibi était totalement nul, on envoie à nouveau une mission, on se demande bien pourquoi, dont le coût total dépasse les 6.700 euros !!! Mais pas d’importance, c’est évidemment le contribuable jettois qui paye.

–       Je passe évidemment sur toutes les inaugurations et fêtes diverses dont le seul but n’est évidemment que de faire de la propagande électorale.  J’épingle cependant la curieuse « fête » « Carrefour Afrique » qui, curieusement, se déroulera un mois avant les élections.  Bien entendu, cette « fête » n’a jamais eu lieu auparavant, et seul un esprit pervers pourrait y voir une quelconque relation avec le scrutin communal. Soit, de nouveau, 5.000 euros à payer par le contribuable jettois.

Voilà un tout petit florilège de la façon dont sont utilisés les impôts de nos concitoyens alors même que la commune de Jette est, depuis 2004, sous transfusion massive d’argent venant de la Région. (Plus de cinq millions d’euros par an au total !!!).

Ces quelques décisions représentent, au total, 50.250 euros, montant qui trouverait évidemment à s’employer avec efficacité pour aider les Jettois en recherche d’emploi ou en grande difficulté sociale.  Mais ces gens-là, évidemment, n’intéressent ni Doyen/Pinocchio ni Leroy car, d’après eux, c’est un public qui …vote mal !!!

Il est effarant de constater que, décidément, Doyen-Pinocchio et son comparse Leroy sont incorrigibles… ou paniqués, espérant encore, avec ces dépenses somptuaires, faire croire qu’à Jette, tout va bien, que l’argent peut être dépensé n’importe comment… et qu’il leur restera quelques électeurs.

merry_hermanus@yahoo.com

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Quand le coq chante sur son fumier, il croit que c’est lui qui fait se lever le soleil…, ou, « Comment truquer un budget communal » !

Chacun le dit, chacun le répète, le budget communal est l’acte essentiel de la gestion municipale.

Malheureusement, très peu de gens s’y intéressent vraiment.  Mais ils  ont  beaucoup d’excuses, la présentation du budget est épouvantablement rébarbative et il faut vraiment s’accrocher.

Mais il y a pire !  A Jette, il y a toujours pire !

Les règlements communaux précisent que les Conseillers communaux doivent recevoir le projet de budget dans un délai prescrit de façon à pouvoir l’étudier avant d’être assommés par les cris de l’échevin des Finances.

Eh bien, à Jette, qu’à cela ne tienne, les délais n’ont pas été respectés !

Les conseillers communaux ont eu 48 heures pour examiner les textes. Une vétille par rapport à ce qui se passe à Jette !

Comment transformer un déficit en Boni !

C’est très simple !  On prélève un montant sur un soi-disant fonds de réserve.

Intéressant de savoir que ce fonds de réserve ne résulte nullement de la gestion  communale, mais bien d’un apport d’argent régional.

Rappelons qu’à Bruxelles, sur les 14 communes bénéficiant d’aide régionale massive, Jette est la seule commune dont le déficit cumulé a continué de croître malgré l’apport de millions et de millions d’euros et ce, jusqu’en 2009 !

En réalité, la vérité des chiffres est bien plus cruelle.

Le déficit réel, ce qu’on appelle, en économie, le déficit primaire, de la commune de Jette est de 2.783.844,62 € !

On est donc très loin des Cocoricos lancés par l’échevin des Finances dont beaucoup de Jettois disent qu’il se fiche complètement de la situation puisqu’ils soutiennent qu’en réalité, il habite Lasne.

Mensonges et paroles non tenues.

Promis, craché, juré : Hervé Doyen et sa majorité d’Arlequin avaient augmenté les centimes additionnels au Précompte immobilier au maximum possible, faisant de Jette la commune la plus chère de Belgique avec, comme conséquence, une augmentation d’impôts pour les propriétaires jettois d’un million d’euros par an !

Promis, craché, juré : En contrepartie, on allait diminuer les impôts sur les personnes physiques ! et ce, pendant les trois ans qui restaient.

FAUX !

Cette année, l’impôt sur les personnes physiques reste à 7 %, un des taux les plus élevés de la Région bruxelloise, et les diminutions de 2010 et 2011 ne s’élevaient pas à plus de 300.000 euros !!!

Alors que, d’un autre côté, la ponction sur l’impôt cadastral était de plus de 3 millions.

Dans les documents relatifs aux réunions entre la Tutelle et la Majorité Arlequin d’Hervé Doyen, on peut lire que la Tutelle considère que  la présentation qui est faite des chiffres est fausse !!!

Oui, on en est là !

Mais il y a encore pire …

Hervé Doyen, et ça c’est sans doute une première, fait des démarches auprès du Ministère des Finances pour faire augmenter les impôts cadastraux des logements les plus modestes !

Cela apparaît en toutes lettres dans les documents internes de la commune, et l’aveu figure dans le rapport communal.

Hervé Doyen trouve que les propriétaires des immeubles les plus modestes ne payent pas assez d’impôts !!!

Il organise donc, avec des fonctionnaires communaux (il prévoit d’en mettre 4) des enquêtes pour vérifier si les malheureux propriétaires des immeubles les plus modestes n’ont pas amélioré leur habitation et, ensuite, il les dénoncera au Cadastre pour que le Ministère des Finances augmente les impôts !

C’est énorme ! C’est effarant ! Mais c’est la stricte vérité.

Les propriétaires jettois doivent en être informés.

Ceux qui disent que cela ne touche que les propriétaires mentent !  C’est le cas notamment de l’échevin des Finances. En réalité, il est évident que les propriétaires répercutent, soit au moment des déménagements soit au moment d’une fin de bail, cette énorme, cette effarante augmentation d’impôts.

Encore un mensonge !

Pour le budget 2011, il avait été prévu de créer une nouvelle taxe, (encore une !), sur les terrains abandonnés et non construits.

Elle devait rapporter 100.000 euros !

L’incurie de cette gestion nous permet de constater, à la lecture du budget, que pas un euro n’est rentré en recettes en 2011 !

Or, la Région avait estimé, étant donné les dépenses, que c’était essentiel.

Quelques perles

La commune de Jette adore les avocats !

L’augmentation des dépenses de frais de procédure a été, en trois ans, de 40% !

Normal quand on poursuit en justice des parents qui sont en défaut de payement de repas ou de garderies pour des sommes de 51 €. Quand on leur écrit une lettre, on leur compte 20 € !  Les frais de correspondance ont augmenté de 20% alors que l’informatique devrait les voir diminuer.

Mais quand on invite par la poste, pour des inaugurations de tout et de n’importe quoi, et ce afin simplement de voir le nom d’un échevin sur une correspondance, il ne faut dès lors pas s’étonner.

J’avais bloqué, dès mon arrivée, le prix des repas scolaires.  Mais évidemment, depuis que le PS a quitté la Majorité, c’est l’explosion !

Mais attention, tout est truqué, cela n’apparaît pas parce que ce sont les soi-disant fournisseurs de repas qui poursuivront les parents !

Comme quoi, ce Collège Arlequin a honte de sa propre turpitude !

Mention spéciale pour l’ALE :   Encore un mensonge !

Dans le journal communal, il est fait état du fait que les administrateurs de l’ALE exercent cette fonction bénévolement ! C’était vrai jusqu’au départ des socialistes de cette Majorité.

Hervé Doyen a dû nourrir ses « vrais » amis et, dès lors, le subside de l’ALE, qui était de 29.000 euros est passé à 52.000 euros !!!   Petit prix que les contribuables jettois payent pour qu’Hervé Doyen puisse poursuivre sa « non gestion » avec sa Majorité disparate.

JACKPOT !

Le jackpot de la commune, c’est les parkings et les horodateurs.

Les recettes dépassent les 100% d’augmentation depuis 2008 !

On n’escompte pas moins de 1.355.500 euros de recettes.

Toute la presse  a parlé de cette effarante augmentation.

A Jette, l’amende pour parking coûte 20 euros.

A Paris, c’est 17 euros !  Mais il est vrai qu’Hervé Doyen se croit à l’Elysée !

Idem pour les amendes administratives qui, en trois ans, sont passées de 5.442 euros à … 450.OOO euros en 2012 !!!

Si on additionne les recettes des amendes administratives et celles des amendes de parkings, on atteint pratiquement les deux millions d’euros !

De là à dire que les Jettois sont traités comme du bétail …

Les autorités de Tutelle n’ont pas hésité à le dire et à l’écrire : « La situation financière s’est dégradée à Jette ». C’est le moins qu’on puisse dire, et ce, malgré le fait que près de 54% des 78.355.352,62 euros de dépenses sont couverts par des dotations et des subsides émanant de différents Organismes publics !

Les chiffres sont truqués !

L’Inspecteur régional considère lui-même que la commune surévaluait les revenus du précompte immobilier pour pas moins de 600.000 euros.  Si ce fonctionnaire à raison, le déficit réel devrait être de 3.400.000 euros !

On le voit, à Jette, la situation est véritablement catastrophique.

Mais cela n’empêche pas Hervé Doyen de continuer à organiser des fêtes et à installer la fameuse fresque à 150.000 euros, pour autant que les élèves payent plus cher leurs repas, plus cher leurs garderies, plus cher l’accès aux bassins de natation, et que les taxes augmentent.   Tout va bien dans le meilleur des mondes !

Petit rappel quand même : J’ai été échevin des Finances pendant 19 ans et 6 mois.  Pendant mes 14 dernières années de gestion, les taxes communale, c’est-à-dire précompte professionnel, impôt cadastral, n’ont pas augmenté !!!  Faites la différence avec ce qui existe aujourd’hui, et vous verrez ce que c’est qu’une « gestion à la Doyen ».

Encore un mot sur l’échevin des Finances Pirottin dont beaucoup de Jettois affirment qu’il habite à Lasne.  Je dirai à son sujet, et au sujet d’Hervé Doyen, « Il ment tellement qu’on ne peut même pas croire le contraire de ce qu’il dit ».

merry_hermanus@yahoo.com

Ce CPAS qu’il faut détruire !

Dans l’antiquité, Cicéron commençait tous ses discours par « Il faut détruire Carthage ! ».

Le mot d’ordre de Doyen et consorts, c’est qu’il faut détruire le CPAS  et annuler au maximum les aides apportées.

Pourquoi ?

Parce que le CPAS a eu l’énorme malchance d’être dirigé par deux mandataires socialistes de grande qualité.

Depuis une douzaine d’années, le CPAS organisait chaque année une « Journée Portes Ouvertes ».

Les habitants de la commune pouvaient visiter les lieux, mais surtout, bénéficier de toute une série d’activités, partager des repas multiculturels, visiter des expositions et écouter différents artistes.

Toutes ces manifestations étaient organisées par le personnel du CPAS et les assistés sociaux.

C’était une journée de convivialité, de chaleur humaine et de fraternité.

C’était une journée de ce qu’on appelle maintenant de « fiertés ».

C’était une journée ou on n’était plus un « assisté social », mais un citoyen, avec toute sa valeur humaine et sa richesse intérieure.

C’était une journée où on voyait la fierté des mamans qui avaient préparé les repas.

C’était une journée où on entendait des artistes soutenus par le CPAS qui nous montraient la profondeur de leur âme. Je n’oublierai jamais le son de certaines flûtes arméniennes qui vous déchirait le cœur.

C’était une journée où certains membres du personnel du CPAS nous révélaient leur talent de chanteur ou d’animateur.

C’était une journée où, subitement, on découvrait qu’un assisté social était aussi un artiste peintre qui projetait dans ses œuvres toutes ses émotions, toute sa valeur, toute sa richesse.

C’était une journée où on pouvait voir un Receveur du CPAS animer des ateliers avec des enfants.

C’était une journée animée par la joie, le sourire,  et ce bruit magnifique qu’est le rire des enfants.

Et bien, Hervé Doyen et sa nouvelle Majorité ont tout enterré sous les intérêts d’une politique médiocre et méprisable !!!

Ces « Journées Portes Ouvertes » n’auront plus lieu !

Plus d’exposition de peinture !

Plus de repas multiculturels !

Plus de chants folkloriques !

Plus de voix pour les artistes !

Plus de rires des enfants !

Tout cela est effacé, éteint et ce, pour des raisons d’une médiocrité politique incroyable.

Cette suppression est d’autant plus scandaleuse que cette Journée ne coûtait rien à la collectivité.  Elle était entièrement subsidiée.

Quel contraste avec la multiplicité des fêtes organisées par le Bourgmestre avec l’argent de la commune bien sûr.

Quel contraste avec les formations que s’offrent des échevins aux frais de la commune bien sûr.

Quel contraste avec les couteux caprices de l’échevin Leroy qui s’offre des fresques pour 200.000 euros aux frais de la commune bien sûr.

Quel contraste avec les voyages organisés au Maroc pour un projet dont les qualités et les objectifs sont parfaitement discutables.

Il est vrai que le grand ami du Bourgmestre Doyen, le responsable de l’Atelier 340, avait considéré les artistes du CPAS avec un mépris teinté de racisme social et ethnique.

Il est vrai aussi que les deux Présidents du CPAS qui se sont succédés ont l’immense défaut, d’une part, d’être socialistes, mais surtout, d’aimer les gens et de tenter à toute force de leur venir en aide.

Une fois de plus, nous sommes là confrontés à une stratégie politique d’Hervé Doyen qui n’a qu’un but, chasser de la commune les personnes en difficulté sociale et économique, et parce que, pense t’il, elles auraient peut-être l’horrible idée de voter socialiste !!!

Comment est-il possible de tomber à un tel niveau de médiocrité ?

Il est normal, en Démocratie, d’avoir des options différentes, d’en débattre, et, même, d’en discuter vivement.  Mais faire de la politique en sacrifiant les plus déshérités d’entre nous est vraiment un « crime moral ».

merry_hermanus@yahoo.com
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